lundi 25 juin 2012

T'es en retard, Gérard: The Earl Grey - In This Memory EP




Cela fait deux ans que le premier EP de The Earl Grey est sorti, mais c'est seulement aujourd'hui que je l'ai redécouvert, après l'avoir écouté une première fois en coup de vent lors de sa sortie, quand je n'écoutais que du death mélodique et en oubliais le reste. Mais aujourd'hui, je me rattrape. Eh bien mon Dieu, j'ai rarement eu une aussi bonne idée. Ça respire le soleil, la power pop spatiale, la fête, l'emo post-Jimmy Eat World. Et ça fait du bien sous le temps pourri qu'il fait sur la banlieue parisienne en ce moment... On signalera que derrière The Earl Grey se cache un seul homme, Alexandre Ragon. Et c'est qu'il bosse sacrément bien, le bougre. Petite chronique de ce CD.

Le premier titre, "In This Memory", nous embarque tout de suite dans le vif du sujet, avec des notes de xylophone et des guitares entraînantes. Je suis resté sans voix en écoutant celle d'Alex, que je trouve réellement magnifique, qui déborde d'émotions et de passion, qui sur ce titre me rappelle fortement le chant clair du groupe Small Kingdoms. Et ces doubles voix, ces choeurs...  Ce morceau est un parfait concentré de légèreté, de soleil, et de "jump around". Un peu comme si Katy Perry appuyait sur le bouton "power boost" et ne se vendait pas pour des millions, en somme. Ensuite, un petit bijou: "The Way That We Should Stay". Tout fan de Jimmy Eat World ne pourra qu'adorer ce morceau! La voix, le jeu, la structure du morceau, tout y est! Ce morceau aurait pu sortir de "Clarity". Et Dieu sait à quel point je suis amoureux fou de cet opus. C'est beau, sincère, passionné. J'adhère totalement... Le titre suivant, "Day Off" nous transporte avec ses nappes de synthé aériennes, son refrain power pop splendide, et ses petites notes de piano sur la fin. On enchaîne ensuite sur "Like A Friend", un morceau acoustique, tranquille, ou toute la douceur de la voix d'Alex se révèle. Je suis sur que beaucoup de filles en sont tombées folles ;)! "It's About Freedom" achève cet EP en beauté. Un morceau puissant et aérien. Mention spéciale aux choeurs, qui foutent des frissons sur un morceau aussi puissant.

Conclusion: Ce CD, c'est comme le Nutella, quand t'en goûtes une tartine, tu finis par vider le pot à la cuillère. La, tu écoutes une fois l'EP, et il repasse des dizaines de fois dans la semaine dans tes oreilles. C'est ce qui risque d'arriver, me concernant. Cet EP, malheureusement bien trop court à mon goût (ou alors c'est que je suis tellement envoûté par celui-ci que je ne vois pas le temps passer), résume à lui seul toutes les influences de mister Alex, pour un résultat hyper entraînant, réalisé avec passion et attention, et cohérent de A à Z. J'attends de pied ferme l'album, qui est censé être prêt, si l'on se fie à la présentation de The Earl Grey sur leur page Facebook. Fans de Jimmy Eat World, The Rocket Summer, Dashboard Confessional? Jetez-vous sur ce CD!


vendredi 22 juin 2012

The Chariot: teaser du nouvel album et morceau live


Le groupe de hardcore/metal chaotique et poétique The Chariot sortira son nouvel album "One Wing" le 28 Août prochain. Sur ce teaser, vous pouvez notamment assister à une interprétation live d'un des titres de l'album, "Speak", un duo piano/screams superbe, rempli d'émotions, qui n'est pas sans rappeler les premiers titres de My Own Private Alaska. Encore une attente qui va être dure à tenir!

mercredi 20 juin 2012

Mono: Infos sur le prochain album


Je vous informais il y a quelques jours de la sortie prochaine d'un album de Mono, en vous offrant un teaser de celui-ci. Eh bien voici maintenant plus de détails concernant cet opus! Il s'appellera "For My Parents", l'artwork est celle que vous avez sous les yeux juste au-dessus, et cet album sera disponible le 4 Septembre prochain, via Temporary Residence Limited (Envy, Explosions In the Sky, Eluvium...). Sur cet album, le groupe sera accompagné du Wordless Music Orchestra, qui a déjà accompagné les Japonais lors de leur live de 2010 capté à New-York (pour donner l'album live "Holy Ground"), donnant une merveilleuse alchimie. J'ai hâte de pouvoir écouter cet album!

vendredi 15 juin 2012

Mono: Un nouvel album!


Eh oui, la nouvelle devrait en faire sursauter plus d'un! Les post-rockeurs japonais, j'ai nommé "Mono", vont sortir un nouvel album! Quelle bonne nouvelle (je me fous royalement de la neutralité dans ces situations, m'voyez)! Après un "Hymn To The Immortal Wind" et un live américain tout deux absolument magnifiques, les japonais nous gratifient de ce teaser qui nous met l'eau à la bouche, toujours dans une lignée "post-rock + influences néo-classiques". On a hâte d'en savoir plus!

mercredi 13 juin 2012

Devil Sold His Soul: Une cover de Metallica!


Eh oui! Les post-coreux de Devil Sold His Soul, passés maître dans l'art des covers démentes, ont repris une chanson des légendaires métalleux de Metallica : "The Struggle Within", un des morceaux du "Black Album". Il figurera dans un CD sampler distribué avec un numéro du magazine Kerrang! d'ici quelques semaines, et d'après les dires du groupe anglais, ce sera le "first ever DSHS guitar solo". Logique, mais amusant. Affaire à suivre!

dimanche 10 juin 2012

Découverte: Splint!, et Never Again


Ici, c'est Splint!.


Et ici, c'est Never Again.

Une petite découverte proposée par Romain, officiant dans ces deux groupes. Ce sont deux groupes de hardcore venus tout droit de Dijon. Le premier lorgne vers le hardcore 80's facon Gorilla Biscuits ou Circle Jerks, le hardcore 90's et le crust. Ca joue vite, fort et brutal. Le second (pour qui j'ai un coup de coeur), plus mélodique, mêle hardcore 90's et touches indie rock. Vous pouvez écouter et télécharger sur principe du "pay what you want" leurs albums respectifs ici. Venez donc vous prendre une bonne raclée ;)!

mercredi 6 juin 2012

Beau Navire: "Lumens" en streaming


Le nouvel album du groupe screamo californien Beau Navire, "Lumens", est en streaming complet chez Toxicbreed's Funhouse. Il sortira le 15 Juin. Un magnifique bloc de chaos, d'émotions brut(al)es.

T'es en retard, Gérard: Last Tango Theatre - Signs We Cannot See


En voilà une chronique passionnante à réaliser. Pendant plusieurs mois, je me suis dit: "Il faut que je me procure cet album!", ayant consulté au moment de sa sortie les différentes revues concernant celui-ci, qui m'assurait que le groupe avait sorti le CD de l'année 2011 au niveau de la scène française. À l'époque, mon blog n'était qu'un projet instable dormant dans ma tête, se réveillant entre deux cours/deux problèmes, je voulais cet album en tant que simple fan de post-hardcore. Depuis, le blog s'est construit, a grandi, a survécu à un "flood" d'une horde de pré-ados enragé(e)s, et accueille maintenant volontiers une chronique de ce groupe qui a eu la grande gentillesse de carrément m'offrir l'album (même pas un CD promo, l'album même!) pour cette chro, je les en remercie chaleureusement. Depuis le temps que je le voulais!




Et en plus, c'était hyper bien emballé ;) J'étais comme un gosse en trouvant le colis posé chez moi. Tellement content. Et j'ai pu faire joujou avec le papier bulle toute la soirée, tiens, un vrai gosse, on vous dit.


L'artwork nous promet un beau voyage, rugueux mais onirique. Landscape : Une étendue montagneuse ensoleillée, avec un vent qui vient te caresser le visage, les souvenirs et les pensées diverses en tête. Poses-toi là-bas, mets ton casque audio pour écouter l'album, fermes les yeux et laisses-toi emporter. Voyage.


Après la mise en situation, passons à la musique. On commence avec "Seven AM PM", un titre qui débute comme du post-hardcore à l'américaine, burné, ambiant et heavy. Plus on avance, plus les influences se détachent. Au post-hardcore se mêle ainsi math, post-rock, indie, screamo... Le tout s'accorde magnifiquement. Le cri est juste ravageur et envoutant, les voix claires puissantes, douces, carrées. Et hop, accalmie post-rock au milieu du morceau. Douce montée en puissance, avec un tout beau chant qui vient accompagner cette montée, avant avant une double explosion majestueuse des guitares, avec un cri raclé au plus profond du coeur et de la gorge. Quelle belle première impression. "From Heaven We Fall" nous plonge dans des ambiances chaotiques et aériennes, façon Underoath. Ce morceau est justement nommé, car on retrouve dans celui-ci Thomas de Doyle, et Robin de... From Heaven We Fall (un groupe local pas très connu qui ne donne plus de nouvelles, un mix entre ce qui était à l'époque un prototype de metalcore moderne et post-hardcore 90's à la Thursday, en quelque sorte), qui s'échinent à donner le meilleur d'eux-mêmes. Sur "Saving The Last Dance", les guitares crissent et recrissent encore, les cordes y sont tendues comme un string, la folie s'installe, les arpèges et les atmosphères s'entremêlent et se frayent un chemin dans le déferlement d'accords mathy. Les chants clairs et hurlés sont toujours d'une puissance folle, avant que tout ne s'arrête pour laisser place à une fin paisible. Et la magie opère une fois de plus. Voilà ensuite "Hope", un nom de titre qui me plait bien. Le morceau se veut plus mélodique et technique, pour notre plus grand bonheur. On croirait écouter du Thrice qui aurait mangé La Dispute. Il poursuit sur une logique post-rock, toujours dans les mêmes tons que les titres précédents, sur une basse lourde et efficace. Une belle petite douceur. "Where We Are Going We Don't Need Roads" continue sur le même schéma que le titre précédent: lancée plus mélodique, mais toujours aérienne et technique, avant d'enchaîner sur un plan post-rock, ici accompagné par ce chant clair, plein de beauté, d'émotions et de douceur, qui explose au grand jour. "Won't You Come Down" se la joue un peu plus rock'n'roll et crasseuse, en conservant les ambiances, et avec un feeling screamo ravageur. Et le post-rock ravageur du groupe revient à la charge pour assomer l'auditeur. On a le droit à une petite fin "emote" à La Dispute, au chant braillé limite rappé, et à l'instru qui s'emballe doucement. Encore un morceau excellent. L'album se termine avec "Grand Pa", purement post-rock. Un magnifique voyage ensoleillé. À écouter les yeux fermés, en pensant à ce qui vous rend heureux. Une douce montée en puissance, vers des arpèges majestueux, une redescente envoutante, magnifique, autant niveau chant qu'au niveau instrumental, et une explosion finale du tout (ce hurlement surpuissant à donner des frissons...). Un morceau final formidable, sur fond de feeling emo, histoire d'honorer l'album génial qu'on vient d'écoute. Ça y'est, celui-ci est terminé. J'ai versé ma petite larme...


Conclusion: Je m'en veux terriblement de ne pas avoir écouté cet album avant. Erreur dramatique. Ce n'est que leur premier album, mais mon Dieu, qu'il est beau. Cet album, c'est le tout meilleur du post-hardcore (aussi bien catchy que complexe), de l'emo, du post-rock, et autres, condensé en un bloc de 7 morceaux/40 minutes absolument formidable. Mais bon sang, je les pardonne aveuglément, les petites erreurs de justesse du chant ou des accords par ci-par là, c'est normal, c'est leur premier album, et puis bon, un groupe de post-hardcore sincère et passionné de ce genre ne cherche pas à faire la Star Ac', c'est comme la plupart des groupes indie emo, qu'est-ce qu'on s'en tape de la justesse absolue. Ils se donnent à fond, nous donnent le tout meilleur de ce qui leur est possible d'offrir. Chaque morceau a une influence ou un plan particulier qui le fait se différencier du reste. Un groupe de plus qui vient rejoindre une scène française déja surdouée. Avec cet album, j'ai voyagé, j'ai souri, j'ai rêvé, j'ai été attendri... Je ne pensais vraiment pas en arriver à la avec cet album, et pourtant. J'espère pouvoir vous convaincre d'acquérir cet album, pour votre plaisir et celui de vos oreilles...


Tracklist :


01. Seven AM PM
02. From Heaven We Fall
03. Saving The Last Dance
04. Hope
05. Where We Are Going We Don't Need Roads
06. Won't You Come Down
07. Grand Pa


"Signs We Cannot See" est disponible sur leur Bigcartel.


Et comme je suis un éternel retardataire et que j'ai découvert cet album bien en retard :

vendredi 1 juin 2012

T'es en retard, Gérard : Flood Of Red


Allez, encore une preuve que je suis vraiment en retard. Hier, grâce à un vendeur très sympa, David, qui officie à l'Indien Boutique, j'ai découvert ce groupe, Flood Of Red, qui m'a laissé sur le cul. En effet, ils délivrent un rock alternatif puissant et aérien, à la limite du post-hardcore atmosphérique, avec une voix claire magnifique et envoûtante. Ces gars, issus de la prolifique et spectaculaire scène post-hardcore anglaise, ont sorti deux CD : un EP, "Lost In The Light", en 2006, et un splendide album, "Leaving Everything Behind", en 2009. Fans de Deaf Havana, Chiodos, Alexisonfire, Underoath, et de la scène post-HxC atmosphérique? Jetez-vous dessus! Pour ma part, c'est l'album qui tourne en boucle depuis hier sur mon ordi et mon portable. ;) J'attends de pied ferme un nouvel effort!