vendredi 29 décembre 2017

MUSIC OVERLOAD / EMOTIONS OVERFLOW #5


(Cet homme, c'est Big Shaq, à l'origine de ceci, et il semblerait que ce soit en fait parodique!)

 On ne va pas s'arrêter en si bon chemin, tant que je retrouve l'élan (et la force) d'écrire, même si ces derniers temps j'ai juste envie de quitter l'internet (ou au moins les réseaux sociaux). J'ai encore un tas de choses dont j'ai envie de vous parler en cette fin d'année, des groupes qui m'ont ému, touché, rendu fou, fait chanter... Et c'est encore plus varié ! Et je pense sincèrement passer à côté de plein de trucs encore... Ça, c'est à cause de ma mémoire défaillante héhé. Là encore, il y en aura pour tout les goûts : du Deafheaven qui aurait fusionné avec de l'emo, du Dischord Records français, du black metal pour black block, du grindcore qui grince et qui fait oundzz-oundzz-oundzz... Bref, encore tout plein de belles choses.


Ah, et vous saviez que le groupe danois Lack est l'une des grosses influences de Daïtro ? Je ne le savais pas jusqu'à ce qu'un ami m'envoie un scan des mémoires présentes sur le tout récent repress de Laissez Vivre Les Squelettes, où le groupe lyonnais les mentionnent en disant que l'intro de "Nous Sommes D'Ici" est inspirée de celle de "Marathon Man". L'album Be There Pulse est une tuerie, et je pense que Sugartown Cabaret les ont pas mal écouté aussi. Un petit lien par ici pour la découverte et la défonce.

MES PRÉCÉDENTS ARTICLES / PREVIOUS POSTS :

◈ Ça sent la merde dans l'isoloir: retour sur l'emocrust de rance
◈ Massa Nera ont sorti un disque tellement cool qu'il fallait que le blog ressuscite pour eux.
◈ MUSIC OVERLOAD / EMOTIONS OVERFLOW #4

HERITAGE UNIT - ENJOY MOVING ON



J'avais écrit un article élogieux sur leur précédent album, Everything Made Obsolete, un disque profondément nourri par le post-hardcore circa 95 et par Yaphet Kotto... Et les voilà revenus, à ma grande surprise, cet été, sans avoir fait attention à ce retour. Fidèles à leur formule, en y ajoutant encore plus de virulence, et de rapidité parfois, ils nous proposent un disque encore une fois éblouissant de force et de passion, avec des paroles traitant de la confiance en soi, de nos façons de percevoir / vivre avec nos corps, des blagues lourdes qui agacent souvent et qu'on entend trop. C'est comme ça que l'emo devrait toujours être. "Annoying River" et son accélération à la Portraits Of Past = ♡

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A TINY SPIDER - SUB LUMINA



Je pense que j'ai découvert A Tiny Spider sur un groupe Facebook, grâce à l'un des membres qui y avait posté un lien bandcamp. J'ai cliqué par pure curiosité, et ce fût une chouette surprise. Grosso modo, c'est comme si George Clarke (Deafheaven) avait décidé de chanter avec un groupe de screamo... C'est assez atypique dans le sens ou ces vocaux sont très typées black metal, très travaillés et théâtraux, quand les vocaux screamo se veulent spontanées ou scandés. Une esthétique intéressante, avec un peu de guitares enjouées par-ci par-là, beaucoup de délicatesse et de jolies ambiances, et un ensemble finalement tout aussi chargé en émotions brutes que nos disques skramz favoris. Ça me fait un peu penser à Wet Petals, en plus mélancolique...

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THE ULTIMATE SCREAMO BAND - SPLIT W/ LORA



C'est quand même un nom de groupe trop cool. Mais n'y voyez pas là de la prétention à un certain degré d'abus : c'est tout simplement l'expression personnelle de ce qu'est pour l'adorable créateur du projet, Guillaume a.k.a "Arch", la forme ultime d'un groupe de screamo, la toute meilleure d'un point de vue subjectif. Librement inspiré par Orchid et Ampere, il a sorti cette année un split avec les russes de Lora, proposant 5 excellents titres, tout aussi furieux et abrasifs que ces deux groupes, 6 minutes d'intense purge émotionnelle. Il hurle en français des textes très personnels, mais également universels, j'y retrouve un peu de la plume de Jayson Green. C'est hyper bien fait, y'a quand même quelques idées qui lui sont propres dans la composition, et je le remercie d'avoir écrit "À mon père". Un 10" 8 titres sort bientôt, et je peux déjà vous affirmer que c'est tout aussi beau.

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erai - S/T



En suivant une lancée assez impressionnante en termes de qualité, le label lifeisafunnything allonge sa liste de sorties avec le premier disque d'Erai, une formation allemande d'emo très axé mid 90's, avec un membre de ...and then I feel nothing, dont je vous avais parlé sur Facebook, avec qui ils partagent d'ailleurs pas mal de similitudes musicales, mais également un membre d'un groupe de metal / hardcore bien bas du front nommé Seek Nothing...  Un contraste marrant vu la musique profondément émotionnelle d'Erai, qui flirte allègrement avec le screamo, et avec Alex Nous Étions, on trouve que "Mirror" sonne pas mal comme Devil Sold His Soul... Ça fait du bien de retrouver ce genre de son basé sur des influs post-rock et la recherche de l'absolu au niveau des progressions mélodiques. Un genre d'emo hurlé avec un véritable mur de guitares et des mélodies ravageuses pour le coeur, mais sans pour autant que ça sonne comme du shoegaze. Il faut savoir qu'en découvrant ce disque, j'étais dans un train, et que quelqu'un.e a jeté un énorme morceau de ballast sur la fenêtre où j'étais accoudé. Résultat : une petite frayeur et une précision décevante de la part de l'adversaire car le headshot était bon à quelques centimètres près. Désolé la plèbe, le dictionnaire de l'emo n'est pas mort, the phase is not over yet.

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...and then I feel nothing - S/T



Bon, bah en fait, ce groupe nous teasait dès cet été, en quelque sorte, ce que nous préparait erai. Il n'y pas ces influences post-rock et ces passages en clean vocals qui caractérisent le son d'erai, mais on retrouve à peu de choses près les mêmes mélodies à la Policy Of 3, à cheval entre screamo et 90's emo, avec ces kilos de fuzz en plus. 

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COMMUOVERE - DU BESOIN DE DISPARAÎTRE DE SOI

  
Tellement, TELLEMENT dommage que Commuovere se soit séparé... À la base une suite de Lonely Animals qui sonnait un peu pareil, le groupe a évolué, et L'EP qu'iels ont sorti cette année, Du besoin de disparaître de soi, propose les morceaux les plus sombres qu'iels aient composé.e.s jusque là. On est dans un registre carrément plus proche de l'emoviolence, sans pourtant perdre de sa forte approche cathartique. Mais avec trois morceaux d'une telle intensité, on aurait aimé quand même quelques titres en plus... Mais, on pourrait dire avec un peu de sarcasme que Commuovere a su mener une parfaite carrière d'un groupe de screamo, haha ! Vous manquez déjà beaucoup !


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BASTOS - SECOND FAVOURITE PERSON

  
Je suis passé à côté pendant un bon bout de temps, et je sais pas ce qui m'a pris. Parce que purée, qu'est-ce que leur dernier album est beau... Bastos vient de Bucarest, Roumanie, et ont sorti en Mars dernier Second Favourite Person, un disque ultra-riche en guitares et en émotions. On est presque plus sur du math-rock hurlé que du screamo influencé math, c'est un peu comme si le Totorro d'aujourd'hui avait choisi de durcir le ton et garder du chant crié. Mais cette dose de technicité laisse une grande place à la spontanéité et à la franchise de leur son. Un gros coup de coeur, et j'espère pouvoir les voir bientôt. Ils ont fait quelques dates en (F)rance en cette fin d'année, mais pas sur Paris...

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ØJNE - PRIMA CHE TUTTO BRUCI



Ça fait 4 ans que toute la screamosphère attend impatiemment ce disque. Il faut dire que Undici/Dodici plaçait d'emblée ØJNE aux côtés de leurs camarades de Raein, La Quiete ou Shizune parmi le tout meilleur de la scène locale (avec Marcovaldo aussi, pour toujours, à jamais). Avec un nouveau chanteur, ils sont enfin revenus en cette toute fin d'année avec Prima Che Tutto Bruci, un disque à l'image du titre présent sur leur split avec Rainmaker (leur tout meilleur à ce jour...) : surprenant, plein d'influences diverses, mélodique et délicat pour l'oreille tout en étant très éthéré. On retiendra notamment le long titre d'introduction, "Tredici", son blast beat court mais frissonnant, nous faisant sombrer tête baissée dans ce disque, et sa bouleversante seconde partie où Gianluca (chant) se laisse complètement absorber par ses émotions. Y'a même quelques passages carrément plus lourds qui me font penser à du Aussitôt Mort ("Lo Schema Di Propp"), qui viennent trancher avec l'ensemble des mélodies de l'album. 

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PLANNING FOR BURIAL - BELOW THE HOUSE



C'est l'un des disques les plus éprouvants et bouleversants de cette année, pour moi. Ça m'est souvent arrivé de dire "non, je ne l'écouterais pas", parce qu'il est trop triste et introspectif selon mes humeurs... Depuis plusieurs années, Thom Wasluck compose de longs morceaux éthérés, débordant de différents sentiments humains poussés et exprimés à l'extrême, s'exprimant au travers d'une sorte de "bedroom project" quelque peu au-dessus du lot. J'ai longtemps cherché quelque chose d'égal ou supérieur à Jesu, et il semblerait que Planning For Burial soit l'heureux gagnant. Il a composé avec Below The House quelque chose qui évoque tout les sentiments les plus puissants, revigorants et tristes qui dorment en moi, et en beaucoup d'entre nous : l'enfance, l'anxiété, la douceur, la solitude... Ce disque, qu'il a composé dans sa chambre d'enfance (pour ajouter à la perfection du truc...), est une parfaite balance entre le drone, le black metal, le shoegaze et le post-punk, et je pense même y déceler un peu de dark folk, voire du screamo... Ce disque est sorti chez The Flenser, et il y a toute sa place, une expérimentation cathartique au possible, une violence émotionnelle plus que musicale...

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SHORT DAYS - S/T



C'est l'un de mes disques punk préférés de l'année. Un disque catchy as fuck, énervé, mais jamais énervant. On est toujours pris d'une envie de bouger la tête frénétiquement, mais jamais d'être triste, alors qu'on parle quand même d'ennui, de dépression, là-dedans. Short Days sait comment amener les sujets délicats sur la table en transformant ça en fête punk. C'est hyper mélodique et en même temps une tension permanente plane sur ce disque, on sent quand même pas mal le quotidien des Lillois poser ses couleurs grises et cette espèce de brume glaciale sur leur musique. Et grosso-modo, si tu aimes The Observers et Youth Avoiders, ça va forcément vous parler.

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D'AUTRES TRUCS COOL :

By The End Of The Summer - Laughing EP / Un génial concentré de soleil et de chaleur, le meilleur de l'emo twinkly et fuzzy, à la Algernon Cadwallader ou à la sauce Count Your Lucky Stars Records. 4 chansons touchantes, réconfortantes.


Heavy Heart - Distance / Le groupe le plus beau de tout l'indie punk français de cette année et de toutes les années qui arrivent, point. Tout s'assombrit autour d'eux, ça se ressent dans leurs paroles, mais ils ne font que transmettre de bonnes ondes à travers leur musique chaleureuse à souhait, qui sonne toujours comme du Banner Pilot, et c'est ça qu'on veut. Et en plus, ils ne sont pas punk pour le style, un clic par ici et tu pourras voir cette fine équipe participer à un monde meilleur. 


Dédale - Démo / du punk mélodique et catchy à souhait, dans la droite lignée de tout ces disques conchiant la gentrification et l'état policier entre autres, traitant de thèmes moins beaux. L'art de tout remettre en question en dansant sur les cendres de ce qui voudrait nous consumer. Avec un chouia de guitares post-punk dedans, bah le constat est simple : ça tue !


Abject Object - Romance / Ouais bon, c'est sorti y'a un bail déjà, mais je les ai vraiment découvert qu'en cette fin d'année, et j'ai vraiment la haine d'avoir loupé ce groupe lorsqu'il était actif. C'était un peu la délégation parisienne du Revolution Summer, avec un peu de garage punk en supplément. Un excellent groupe avec des paroles simples mais intéressantes, traitant sur ce disque du rapport à l'âge, à comment nos convictions et nos vies passent l'étape du temps, et ce qu'on fait ou non pour les protéger.


Guerilla Poubelle - La Nausée / Les irréductibles punk-rockers parisiens continuent à balancer des hymnes aussi funs que sombres et poétiques avec un disque qui poursuit sur la droite lignée des deux précédents disques, mais cette fois sans ces petits instants de ska et de hardcore frontal qui jusqu'à Amor Fati faisaient la marque de fabrique de GxP, juste ce punk rock de plus en plus teinté d'indie rauque (lol le jeu de mots génial). Les paroles nous parlent beaucoup de constats sociaux, de ces taffs de merde auquel on s'accroche pour survivre, de ces politiques véreux qui régissent nos vies. Beaucoup ont tendance à mettre ce paramètre de côté en les trollant ou en restant figé à l'époque des Betteraves, mais Guerilla Poubelle ne déconnent pas sur ce qu'ils chantent et incarnent réellement leurs textes empreints de désirs de révolte, de rêves et d'émancipation.



Circles - Demo 2017 / Cette année, c'est Nantes qui se charge de faire perdurer l'héritage du D.C hardcore avec Circles, un projet où figure notamment le batteur de Sugartown Cabaret. C'est clairement dans la lignée de Rites Of Spring, Embrace, Dag Nasty... Roots à fond, mais en même temps, y'a leur touche à eux, dans le chant notamment. Et on en redemande !


Contractions - Demo / Aucune surprise : c'est forcément bien puisque c'est Julien Paget qui régale. Derrière ce manque total d'objectivité se cache en vrai une démo très cool, ou du garage punk croiserait Sonic Youth et un peu d'emo... Tiens tiens, Bâton Rouge c'était pas déjà ça ? Ben si, mais Contractions c'est aussi un peu plus de pop et de douceur ("Madrid au Réveil"), c'est aussi encore plus de légèreté, c'est une succession de tubes punk, ça fait du bien.


● Justin(e) - 06 72 43 58 15 / Je les découvert vraiment sur le tard, avec ce disque, je dois encore fouiner dans leur discographie, mais je pense être tombé sur le bon : j'ai beaucoup aimé ce qui s'avère être une évolution de leur son, avec quelques influences indie en plus, aux textes plus directs, mais au son toujours aussi fun que puissant, assez varié, avec cependant un tempo un peu ralenti. Du punk rock efficace et qui se prend pas la tête (je me suis rendu compte après avoir écrit ça que cette caractéristique était présente sur leur page bandcamp !).



● Mahria - Analemma / Sûrement LA surprise de l'année. On pensait le groupe mort et enterré, éparpillé dans divers projets, mais on était bien peu à savoir qu'un album était en fait composé depuis 4 ans et prêt à sortir. Eh bien voilà 10 titres de type "claque dans la gueule", un screamo / math-rock surpuissant, avec plein de dissonances et même des guitares qui descendent parfois très bas. J'ai souvent pensé en l'écoutant que ça pouvait être un équivalent screamo de Converge... Il ne sortira jamais sur un format physique, mais l'argent récolté en ligne (les morceaux sont à prix libre sur bandcamp) sera reversé à Shades of Colour Community !


Moss Rose - Council Of Rats / J'ai déprimé pendant une bonne semaine sur cet EP. C'est grosso modo la version atmosphérique de thisismenotthinkingofyou : le même sens du catharsis, des blast beats, mais avec un gros travail sur les ambiances, les progressions de morceaux. C'est introspectif et bouleversant...


● Desidia & La Ciencia - IC 1396 / Un disque qui m'aura fait énormément voyager. La Ciencia propose un screamo/post-rock tout simplement magnifique, propulsant l'auditeur dans les cieux, les étoiles et dans un océan de feels, très proche de Suis La Lune, avec quelques plans drone pour finir d'envoûter l'auditeur.trice, quand Desidia propose un screamo très mélodique, mais plus classique : moins de post-rock, plus de rythmes saccadés, de très belles mélodies parfois jazzy, parfois même un peu prog-rock... Un split intense tant musicalement qu'émotionnellement.


● Dawn Ray'd - The Unlawful Assembly / Le premier LP de la suite de We Came Out Like Tigers est un (black) bloc dense de révolte, de colère, éprouvant parfois, mais toujours d'une aidé précieuse pour nous rappeler que jamais les luttes de classes et les luttes contre les oppressions ne seront vaines, le tout soutenu par des violons, et quelques respirations acoustiques. C'est vraiment rassurant de voir qu'il est possible de trouver du black metal de cette qualité et de cette force, avec une esthétique certaine, aussi fortement engagé contre les valeurs identitaires, machistes, racistes qui sont malheureusement majoritaires sur cette scène... Et pourtant, les anglais ne font que continuer de plus belle ce qu'ils avaient amorcé avec We Came Out Like Tigers. Merci à eux.


● Paramnesia & ULTHA - Split 12" / Je suis hyper content d'avoir retrouvé Paramnesia sur une piste d'une vingtaine de minutes, un black metal atmosphérique passionné, hanté, désespéré d'autant plus aux côtés d'un autre excellent titre, celui des allemands d'ULTHA que m'auront fait découvrir les français. Un peu plus d'une demi-heure de contemplation vers des cieux noirs et des forêts enneigées.


● Glassing - Light and Death / un incroyable mix entre black metal, mathcore, shoegaze et post-hardcore, un peu comme si The Dillinger Escape Plan avait décidé de jouer quelque chose de beaucoup plus dense et aérien à la fois.


● Thisismenotthinkingofyou - Obstructive Sleep / Un déversement continu de blast beats et d'émotions brutes. L'emoviolence à son état le plus cathartique, mais pourtant pas à son plus violent.


● Shizune - Cheat Death, Live Dead! / Le screamo italien comme on l'aime : très mélodique, rapide, percutant, et anthémique. Si vous avez aimé Le Voyageur Imprudent, vous allez adorer ce nouvel album.


● The Body & Full Of Hell - Ascending a Mountain of Heavy Light / Les BFF du metal bruitiste ont encore une fois produit un disque ensemble et ont livré l'un des disques les plus ambitieux de cette année, entre pulsions électroniques hypnotiques et décharges noise-grind apocalyptiques.


● Makthaverskan - III / Le meilleur disque post-punk de l'année est forcément suédois, et sans surprise, c'est Makthaverskan qui régale. Leur son est encore plus dense et lumineux que sur le précédent disque, c'est encore plus catchy et énergique, le côté punk est encore là, c'est un grand oui.

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